Tous nos questionnements existentiels nous interrogent sur des concepts qui nous dépassent et pour lesquelles les réponses restent subjectives.
Nous savons ce que nous sommes et ce qui nous entoure : un assemblage de molécules…En bref, que tout est de l’énergie…
Questionnement à l'origine
L’origine du monde, de l’existence… de l’Être… sont des sujets philosophiques, religieux et scientifiques que l’on tente d’approcher. En effet, la réalité résultant de l’interprétation des signaux par notre cerveau, comment peut-on traiter ces sujets en dehors de nos sens et de notre cerveau.
Nous sommes constamment limités dans notre perception de la réalité qui nous entoure. Nous devons comprendre et porter un plus grand intérêt à ce sujet afin de mieux appréhender comment nous interagissons dans ces flux d’informations… d’énergie.
Comprendre l'essence de tout
Mais, au quotidien il est difficile pour nous de constituer notre réalité et ce qu’elle y contient à une image énergétique, tant notre conditionnement matérialiste est puissant. En effet, nous ne pouvons simplement pas analyser des éléments qui dépassent la compréhension commune.
La connaissance et le savoir originel sont nécessaires à notre compréhension de nous-même, du monde qui nous entoure, de la vie…
Au-delà des perceptions de notre réalité
Nous avons besoin d’assimiler la connaissance fondamentale afin de mieux concevoir les actions et réactions de tout ce qui est.
La vérité essentielle
Il existe de nombreuses versions. Il existe probablement autant d’interprétations que d’individus…
Revenir au commencement de toute chose est ce qui nous permet de comprendre les actions et réactions, les informations échangées et les flux d’énergies qui font notre monde.
L’essence de la Création nous apprend également, sur nous-même. De plus, elle nous donne des indications pour saisir les mécaniques originelles dont découlent les réactions au quotidien dans notre Monde Perçu.
Une autre interprétation
Pour comprendre les choses nous devons remonter à l’Origine… l’origine des choses en elles-mêmes et l’origine commune à toutes ces choses. Il est donc essentiel de commencer une autre interprétation en comprenant la nature originelle de toute chose.
Une multitude de cultures et diverses variétés de réponses. Il n’y a probablement aucune vérité pure et toutes les versions sont des vérités, dans une certaine mesure…
Information à la source
Au-delà de son interprétation religieuse, les textes de l’hindouisme nous apportent une lumière, pas si nouvelle, et encore moins magique de l’Origine de Tout.
Au contraire, l’interprétation des Védas sont justifiées par les recherches et les avancées scientifiques, en particulier, au sein de la mécanique quantique.
Les Védas - वेद
Les Védas sont un ensemble de textes transmis par filiation spirituelle (Parampara). Appartenant à la culture hindouiste, les Védas sont une philosophie.
Veda est un dérive de vid, signifie notamment « savoir » en sanskrit. Il est l’un des mots désignant le savoir sacré. Parmi eux : Rigveda, Yajurveda, Sāmaveda et Atharvaveda, sont considérés les plus anciennes. (autour du deuxième millénaire avant notre ère)
Les textes védiques
Toutefois, le terme « texte védique » est utilisé, aujourd’hui, de manière plus large, afin de désigner aussi les traités relatifs aux Vedas.
Ainsi, dans leur compréhension de « védique » les écoles du Vedānta incorporent les Aranyakas, les Brāhmanas et les Upanisads. Une autre tradition, le Vishnouime, inclut aussi la Bhagavad-gītā.
La connaissance originelle de l'univers
Très peu exposées au public dans sa profondeur, les thèses de l’hindouisme qui ont pourtant inspirées de célèbres personnages historiques, sont résumées à une croyance polythéiste et très exotique…
Pourtant, les Védas ont été transmis à Sumer puis vers l’Egypte avant d’apparaitre réinterprétés dans les différentes religions.
Les Védas et la Bhagavad Gita utilisent un sens différents et se réfèrent à des métaphores pour expliquer l’origine du monde, l’existence et l’être…
Nous devons regarder autrement l’enseignement à la source des transmissions…
Les transmissions des savoirs
Les textes hindous sont principalement : la Bhagavad Gîta (milieu du 3° millénaire avant J.-C), les Védas (écrits vers – 1500 à – 1000), les Upanisads, les Brâhmanas et le Mahâbhârata (vers – 1000 à – 600), les Jatakas (- 272 à -231) et le Râmâyana (premiers siècles avant J.-C.)
Les Védas offrent une source de savoir au-delà de la matière. Ainsi, l’essentiel réside avant tout de la connaissance.
Les moyens d'acquisition du savoir
L’acquisition de tout savoir provient de moyens évidents, ou qui font autorité (Pramana) :
- La perception directe: Pratyaksa
- L’expérience: Anumana
- L’analogie: Upamana
- La transmission par un sage ou un deva : Arsa
- Le savoir acquis par hypothèse: Arthapatti
- La compréhension d’une chose par sa non-perception: Abhava
- La spéculation: Sambhava
- L’enseignement des traditions: Aithiya
- La transmission par des gestes: Cesta
- La connaissance révélée personnellement et transmise à travers une Sampradaya (une filiation spirituelle) : Sabda
Les 4 imperfections
Toutefois, de par sa nature, l’Être Humain est sujet à 4 imperfections :
- il est contraint à commettre des erreurs
- il est sujet à l’illusion
- il est sujet à tromper autrui
- il a des sens imparfaits.
Ainsi, les 9 moyens d’acquérir la connaissance sont faillibles… et ne permettent pas à l’être vivant d’appréhender la vérité Absolue. Cf. notre article sur les limites de la perception.
Ni la logique matérielle, ni les élucubrations du mental ne sauraient saisir la réalité spirituelle.
Vedanta-sutra (2.1.11)
Inspiration et interprétation
Comprendre la subtilité et la complexité de notre monde, de notre univers, de notre existence, comme de nous-même… est difficile car nous sommes par nature soumis aux 4 imperfections qui ne nous permettent pas une correcte interprétation et une réaction adaptée.
Les explications et l’interprétation par des entités qui ne sont ni des dieux, ni des demi-dieux doivent nous permettre de mieux comprendre ces sujets trop complexes pour nos sens communs…
La Bhagavad Gîta
La Bhagavad Gîta nous pousse à l’élévation, elle nous indique notre nature et nous permet d’y accéder… Elle apporte une définition de l’être, de l’identité, des rapports à l’existence, à l’univers.
L'histoire
L’histoire racontée dans la Bhagavad Gîta est un enseignement pour toute l’humanité. la personne d’Arjuna, son égo, est confus. (Hésitant à agir, ne sachant si l’acte qu’il doit accomplir est bien ou mal) Krishna, la Conscience, le guide dans ses interrogations, lui apporte la clarté.
Enseignement
Ce récit enseigne à l’Humanité la Voie de la Conscience qui mène à la clairvoyance, pour les actions de chaque jour. Chaque action doit donc être réfléchie, conscient, c’est-à-dire, guidée par la lucidité, la connaissance et l’honnêteté.
À partir de cette histoire découle une multitude d’enseignements.
La compréhension du fonctionnement de l’univers (le macrocosme) par le Samkhya, approche par l’extérieur et par le Yoga (le microcosme), pour une approche par l’intérieur sont extrêmement liées.
Le savoir des Védas et la connaissance quantique
Regardons autrement ce que nous enseigne la Bhagavad Gîta, les Védas… les savoirs anciens. Comprenons mieux l’origine… avec conscience, lucidité et logique. Pour comprendre… mieux interpréter tout ce qui est, nous et ce qui nous entoure…
La mécanique quantique
La physique quantique explique la nature et le comportement de la matière et de l’énergie aux niveaux atomique et subatomique.
La mécanique quantique a été créée, dans les années 1920, par Werner Heisenberg, Niels Bohr et Erwin Schrödinger.
Les trois hommes lisaient et s’inspiraient des Védas. Ainsi, c’est à travers leurs langages, leurs formules de calculs qu’ils ont développés des théories afin de tenter de comprendre les idées issues des Védas, appelées dans l’ancien sanskrit « Brahman », « Paramatma », « Akasha » et « Atman ».
Entre quantique et Védas
Niels Bohr, physicien, lauréat du prix Nobel, était un disciple des Védas.
Erwin Schrödinger, tout comme lui, étaient des lecteurs assidus des textes védiques. Ils ont, ainsi, observé que leurs expériences en physique quantique étaient conformes à ce qu’ils avaient lu dans les Védas.
Il existe toute une culture qui souscrit aux idées très similaires de la mécanique quantique.
La science rejoint les Védas
Erwin Schrödinger
Schrödinger, parlant d’un univers dans lequel les particules sont représentées par des fonctions d’onde, a déclaré :
« L’unité et la continuité de Vedanta se reflètent dans l’unité et la continuité de la mécanique des ondes. Ceci est tout à fait conforme au concept Vedanta de Tout en Un.»
Albert Einstein
Albert Einstein lisait régulièrement la Bhagavad Gîta.
« Quand je lis la Bhagavad Gîta et que je réfléchis à la manière dont Dieu a créé cet univers, tout le reste semble tellement superflu… Je maintiens que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique.»
Robert Oppenheimer
Robert Oppenheimer, a appris le sanskrit en 1933. Il a ainsi, lu la Bhagavad Gîta dans sa version original. Plus tard, il la cite comme l’un des livres les plus influents pour façonner sa philosophie de la vie.
«Les Védas sont le plus grand privilège de ce siècle.»
Nikola Tesla
Nikola Tesla a lui aussi étudié les textes védiques par l’entremise de Swami Vivekanenda. Il a utilisé la terminologie Sanskrite ancienne dans ses descriptions de phénomènes naturels.
Dès 1891, Tesla a décrit l’univers comme un système cinétique, rempli d’énergie qui pourrait être affublé à tout emplacement. Les années suivantes, ses concepts ont été grandement influencés par les enseignements de Swami Vivekananda.
Swami Vivekananda était plein d’espoir dans le fait que Tesla soit capable de montrer que ce que nous appelons matière est simplement un potentiel d’énergie parce que cela réconcilierait les enseignements des Védas avec la science moderne.
La convergence
Les fonctions d’onde sont utilisées dans la mécanique quantique pour déterminer comment les particules se déplacent et interagissent avec le temps.
L'esprit créé le monde
La superposition d’états d’un système quantique perd sa superposition du fait de la présence de l’observateur qui considère l’évènement.
Autrement dit, le monde quantique est indéterminé (systèmes dans des états superposés), et c’est l’observateur humain, notamment son esprit et sa capacité de discrimination, qui fait émerger une réalité macroscopique déterminée (détermination d’un état unique pour chaque système).
Tout est relié
Dans le monde subatomique, aucune particule n’est une entité indépendante, en fait « ce ne sont que des évènements connectés les uns aux autres »
L'Unité
Vivekananda (1886) avait expliqué cette conception bien avant le développement de la mécanique quantique ou de la relativité (qui n’ont émergé qu’à partir du XXème siècle).
Il parlait déjà de l’unité entre la matière : ākāśa et l’énergie : prāṇa. La théorie de la relativité d’Einstein qui montre l’équivalence entre masse et énergie et l’unité du continuum d’espace-temps est venue confirmer, d’après l’auteur, l’établissement du monisme vedāntique.
Le principe d'incertitude
Dans les années 20, Werner Heisenberg a formulé son célèbre principe d’incertitude. Celui-ci stipule que, lorsqu’un physicien tente d’observer une particule subatomique, l’appareil expérimental modifie inévitablement la trajectoire de cette dernière.
En effet, ils ne peuvent observer quelque chose ayant la même échelle que les photons qu’ils utilisent pour observer.
Pour ainsi dire, la réception des photons par notre rétine est ce que nous appelons la vision. Pour observer quelque chose, nous devons faire rebondir les photons.
Le problème est que les photons perturbent les particules subatomiques car elles ont la même taille. Ainsi, il n’y a aucun moyen d’observer des particules subatomiques sans modifier leurs trajectoires.
